19 septembre 2019
Interview express : Romain Di Fante
Cette première victoire doit vous faire plaisir !
« Clairement ! Nous étions performants depuis le début de l’année, mais nous n’avions pas réussi à trouver une certaine régularité jusqu’ici. Nous n’avions pas eu beaucoup de chance non plus, mais nos efforts ont fini par payer. Nous avions beaucoup travaillé avec Patrick et l’équipe sur le Rallye du Mont-Blanc, une épreuve que nous connaissions bien, et cela rend cette première victoire d’autant plus satisfaisante ! »
Quelle était votre approche ?
« Comme il s’agit d’un rallye très long et compliqué, ce n’est pas forcément celui qui est en tête qui s’impose. Comme l’a dit Yohan Rossel, le vainqueur toutes catégories confondues, l’important était d’être à l’arrivée. C’est exactement ce que nous avons réussi à faire en prenant les commandes sans trop forcer, en dosant notre prise de risques et en gérant comme il le fallait… C’était l’idéal pour remercier mon équipe, mes partenaires, mon copilote et tous les gens qui nous suivent ! »
C’est également une excellente opération en vue du titre…
« L’objectif était d’être devant Boris, donc là encore nous les avons atteints. Nous en avions vraiment besoin après avoir lâché de gros points en début de saison. La course au titre commence à se dessiner un peu et l’adversaire principal continue d’être Boris. Nous devons donc poursuivre sur notre lancée en lui reprenant un maximum de points, mais je suis plutôt optimiste. »
Une raison particulière à cet optimisme ?
« J’avais marqué les quatre premiers rallyes comme les plus compliqués puisqu’il avait l’avantage de l’expérience avec la Clio R3T. Nous serons donc sur un pied d’égalité dès le Cœur de France, où j’espère être devant sur les premiers passages. »
Vous plaisez-vous en Clio R3T Trophy France ?
« C’est la première fois que j’évolue dans une formule de promotion utilisant une voiture aussi puissante, ce qui explique mes nombreuses erreurs du début de saison, mais je dois dire que l’atmosphère est incomparable par rapport à d’autres catégories où je suis passé. Même si j’ai ciblé Boris comme mon principal rival, nous avons des échanges extrêmement cordiaux et bienveillants tant Renault a su créer une véritable famille. C’est tout simplement formidable de faire partie d’une compétition où l’ambiance est aussi bonne. »